Etes-vous un(e) rebelle?
Depuis toute petite, j’ai toujours eu l’intuition et la démonstration que les plantes pouvaient nous aider dans notre quotidien. Enfant, je m’amusais déjà à fabriquer des « élixirs de plantes ». J’essayais peut-être de faire de l’alchimie « végétale » sans en avoir conscience. Alice Tamaccio, article "La phytothérapie", Rebelle Santé n° 275.
En France, les médecines douces sont plébiscitées...par les usagers.
Pour autant, elles restent largement non reconnues ou bien considérées avec méfiance par les pouvoirs publics.
Quant aux praticiens (nes) de médecine douce ou praticiens de médecine non conventionnelle, le chemin de la reconnaissance est pour après..le déluge, en France en tout cas.
Nous pourrions nous inspirer de ce qui se fait ailleurs.
Il faudrait demander à nos chères institutions, les raisons d'autant de méfiance, quand nous ne sommes pas accusés de sectarisme ou d'exercice illégal de la médecine...
Cependant, tout n'est pas sombre puisqu'il faut louer le mérite de certains médecins, qui essaient de faire entrer les pratiques non conventionnelles, dans l'arsenal des soins comme le Docteur Jean Loup MOUYSSET ici à Aix-en-provence (Centre Ressource) ou le Docteur Alain TOLEDANO (Institut Raphaël Paris).
Il y en aura d'autres, c'est certain.
Lorsque l'on décide de se soigner de manière naturelle - ce qui ne veut pas dire que l'on rejette en bloc la chimie et la médecine moderne ni les docteurs en médecine- ou lorsque l'on décide d'aider son prochain, hors des sentiers normatifs, c'est un acte de courage et de liberté d'esprit.
" La phytothérapie s'adresse aux personnes qui privilégient les méthodes douces, par choix ou parce que leur état de santé les empêche de prendre des molécules de synthèse" ( page 16)
Tout est tellement cloisonné.
N'est-ce pas illogique alors que nous savons maintenant que tout est absolument lié ? en interaction constante?
Et n'est-ce pas curieux au 21 ème siècle, de considérer les patients (terme juridique détenu par les professionnels de santé) ou les clients comme des enfants, incapables de savoir de qui est bon pour eux?
Bien sûr, nous ne sommes pas stupides: nous reconnaissons l'importance de la validation scientifique mais les chemins de la connaissance empirique ou ancestrale sont-ils moins honorables?
L'acupuncture par exemple est parfaitement reconnue comme efficace sur au moins 43 maladies, pour autant, nous ne savons toujours pas expliquer son fonctionnement, selon notre référentiel scientifique occidental.
Je sais que certains d'entre vous, résolument libres et déterminés, taisent à leur entourage, leur démarche vers une approche non médicamenteuse, comme on dit pudiquement...
A quand une reconnaissance pleine et entière de nos métiers, de nos spécificités?
Nous ne cherchons et voulons remplacer personne. Il ne s'agit pas de cela.
Nous aidons nombre de nos compatriotes entre deux rendez-vous chez les médecins spécialistes.
Ici à Aix-en-Provence, bien que nous ayons beaucoup d'excellents médecins, les délais sont souvent de plusieurs mois, surtout si le diagnostic est compliqué à poser.
Personnellement, je travaille avec et pas contre... A bon entendeur....
Voici un extrait de mon interview dans le magazine Rebelle Santé, un magazine engagé pour la reconnaissance des médecines naturelles. Vous pouvez retrouver la liste de tous les sujets abordés ici.
Vous trouvez ce magazine chez votre marchand de journaux, ou en kiosque ou vous pouvez le commander en ligne.
Propos recueillis par Murielle Toussaint: (extrait)
" Qu'est-ce que la phytothérapie ? La phytothérapie est l’utilisation des plantes pour prévenir ou soigner les problèmes de santé. C’est l’art de connaître et de choisir les plantes, des racines jusqu’aux sommités fleuries, en fonction des situations. Les plantes s’utilisent sous différentes formes : en infusion, en tein- ture mère, en décoction, en macérât glycériné, en cata- plasme, en sirop... La forme la plus facilement utilisée par tous est l’infusion de plantes sèches (vendues en herboristerie ou pharmacie) ou de plantes fraîchement cueillies comme le roma- rin, plante emblématique de nos garrigues."